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- Brouillon -
7 janvier 2007

Nietzsche - Ainsi parlait Zarathoustra


APZ

Ainsi parlait Zarathoustra (Nietzsche, Le livre de poche classique, 1886) :

Par manque de temps, j'arrête malheureusement de recopier les extraits qui m'intéressent - ou alors cela changera de forme pour que la sélection soit désormais plus rigoureuse et plus conforme à mon goût. Le "commentaire" de ce Zarathoustra sera plus épuré aussi, à la fois pour des raisons de temps et parce qu'il reprend des thèses déjà énoncées dans les oeuvres précédentes (dont je préférais la forme moins péremptoire, qui me donnait plus à penser par ses nuances et rebondissements).

Zarathoustra ne présente pas le chemin, il présente le but - même si l'itinéraire de Zarathoustra donne encore, par ses nuances, à entraîner l'esprit. Je passerai sur les nombreuses rencontres symboliques (et puis, je ne les ai pas encore digérées) pour le traiter comme les autres livres de Nietzsche (erreur, évidemment, mais voilà, le style de Zarathoustra m'a inspiré moins d'idées ; ce qui en soi ne signifie rien, je ne pouvais peut-être que passer à côté), au risque de paraphrases (le temps, toujours).

- Si Zarathoustra quitte sa caverne, c'est qu'il aspire à déborder, qu'il a un surplus à écouler et qu'il est trop riche (il ne s'agit pas de "vivre caché").
- Le mépris pour l'homme signifie pour celui qui l'éprouve que désormais, l'homme s'est révélé trop petit à ses yeux (à cause de l'amour qu'on a pour lui), et ce mépris est une condition nécessaire pour l'élever (à ce propos, le "dernier homme" est celui qui ne peut plus se mépriser et qui aspire à rester comme il est : petit, en toute bonne conscience).
- Elever l'homme, mais en restant toujours fidèle à la terre et ne pas chercher à le perdre dans le ciel vide et creux (qui symbolise la fatigue entraînant les arrières-mondes fixes, le repos éternel).
- Le christianisme met dans l'homme la honte et le mépris de lui-même tout en affirmant qu'il est trop faible pour pouvoir s'élever : il reste ainsi dans le mépris et la honte (horrible chose, aux yeux de Nietzsche).
- Le voleur : celui qui vole des hommes au troupeau.
- Les 3 métamorphoses : le chameau (qui porte un poids dans le désert), le lion (qui est fier, et aspire à la liberté vis-à-vis de poids : il le brisera par son "je veux" qui s'oppose au "tu dois") puis l'enfant qui est innocence et jeu créateur de valeurs (résultats des nouvelles évaluations des choses).
- Le "soi" (soufflant sur les sens et l'esprit) dirige le "moi" que fait le corps.
- Eloge du balbutiement (preuve que l'on cherche comment dire son goût, unique, sans l'aide des lieux communs des mots en vigueur).
- C'est l'habitude de l'amour qui fait aimer la vie, non l'habitude de la vie.
- Le peuple qui donnera lieu au "surhumain" sera le peuple des solitaires.
- Le créateur est paturiente et douleur de la paturiente.
- Il faut débarrasser l'homme de son instinct de punition, donc de la vengeance (et par conséquent de l'idée de l'égalité, qui nie tout dépassement d'elle-même).
- On remarque une sorte d'innéisme de la volonté (dans la partie "Le chant du tombeau").
- La mesure est la médiocrité déguisée, la volonté de ne pas vouloir souffrir, d'être ménagé.
- Un lac profond n'a pas besoin de se troubler pour qu'on en voit pas le fond.
- Fermer la bouche du "fou écumant", celui qui ne fait que cracher sur la ville, tout en continuant à y habiter.
- 3 choses à réévaluer : la volupté, l'appétit de domination, l'appétit de soi-même.
- Les bons sont toujours et nécessairement des pharisiens.
- L'homme qui a tué Dieu est l'homme le plus laid : car il l'a fait parce qu'il ne pouvait pas supporter le regard omniscient de Dieu, ce témoin de lui-même.
- La perte du but, est également la perte du chemin.
- Il y a une différence entre souffrir de soi et souffrir de l'homme (la seconde souffrance étant plus grande).
- La dernière tentation de Zarathoustra, est celle de vouloir sauver l'homme supérieur (à méditer).
- Symbolique du surhomme (enfin je crois) : un arbre qui est caché par l'amour d'un pied de vigne qui donne des grappes dorées à qui s'en approche.

C'est très sommaire, mais comme je l'ai dit, les autres oeuvres me donnent plus à réfléchir. Je vois le Zarathoustra comme une redite qui a gommé ses nuances (je n'ai pas de goût pour les dogmes, qui ne sont pas les miens).

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