On ne sait où aller, On détourne le cours d'eau,
On ne sait où aller,
On détourne le cours d'eau,
Pour voir quelles nouvelles formes,
Il imprimera au sol.
On ne sait où aller,
On détourne le cours d'eau,
Pour voir quelles nouvelles formes,
Il imprimera au sol.
* La culture - ou les expressions d'une existence - est le contenu des périphéries d'une forme aperçue ou pré-supposée.
* Avant j'étais malgré la réalité. Maintenant je lutte contre.
* Il est de nouveau étrange qu'aucun livre ne porte l'un des titres suivants, ni en anglais ni en français :
- La société déserte.
- La société désertée.
Si le travail n'est plus qu'un moyen de subsistance personnelle et si la "vie privée" (entendue comme le lieu où cesse le travail formel) reflète la totalité d'une existence, alors la "vie publique" (entendue comme le lieu où se jouent/nouent des interactions sociales dans l'inconnu) a disparu - la "société" n'est donc plus vécue, subjectivement, que comme une abstraction vide, bien qu'objectivement elle existe comme résidu des interactions "privées", mais en dehors de toute attention.
N'existent alors plus ni république, ni démocratie - n'existe probablement plus que le marché, et le net soutenus par l'atomisation du vote.
* La libération du temps passe par la garantie de la survie.
* Objet de la philosophie : étudier l'homme en tant qu'Homme en s'adressant à l'homme en tant qu'Homme - il y a plusieurs incarnations de l'espèce humaine, et le philosophe en est une (la politique ne s'adresse pas à l'homme en tant qu'Homme mais en tant que moyenne des hommes).
* "Volonté" : la coïncidence avec soi-même.
* L'homme du commun ne nous gène pas, il n'est pas aliéné. Simplement, nous ne lui ferons pas de cadeau.
* La "révolte" n'a pas à être un principe, puisqu'il se trouve que c'est une qualification provenant d'une extériorité - ce sont les "autres" qui me disent "révolté". Mais c'est le hasard qui a fait que mon "moi" s'est retrouvé ainsi.
* Il faut de l'unité - besoin nécessaire et non vérité ou justice.
* L'amour - ou quelque chose comme ça - prolonge la jeunesse et la longévité en modifiant la configuration des éléments incluant en eux la vie et la mort :
"Depuis une quinzaine d’années, les frontières apparemment infranchissables de la longévité « naturelle » maximale ont commencé à révéler, dans certaines espèces animales, leur extraordinaire degré de plasticité. De manière remarquable, l’augmentation de la longévité, causée aussi bien par des modifications d’un seul gène que par des modifications d’une seule composante de l’environnement extérieur, ne se traduit pas par une augmentation de la durée de la vieillesse, mais par une prolongation de la durée de la jeunesse et de la fécondité" (Ameisen).