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- Brouillon -
21 décembre 2006

...

On a beau dire. Tout de même. On n'a jamais les mots pour exprimer, ni le génie pour les inventer, ni le temps pour ça. Quant au génie, tout génie qu'il soit, il reste dans son ego - alors il a des beaux mots, mais ce ne sont pas les miens ; ça ne le sera jamais. La seule vie que j'ai, est la mienne.

Je voudrais des mots comme les toiles de Fontana. Le mot qui ne doit sa toile, la forme de sa toile, ses couleurs, le contour de ses traits. Qu'à lui-même.

Je suppose que, pour cela, il faut le haïr, ce langage, le considérer comme une prison. Et concentrer sa haine pour exploser les barreaux ? - exploser le mur. On passe dans la cellule d'à-côté.


"Le langage, n'est pas l'écriture"



Mais je ne suis pas en train de parler. Ni de composer. Mais d'écrire.

Tout ce que je comprime, c'est de l'inexprimable. Je ne veux plus que l'on m'ouvre ma porte, toujours l'on abîme ma serrure et l'on m'empêche de fabriquer ma clef. Est-ce seulement possible ? Je veux dire, l'amour n'est pas un soulagement.



Je veux dire




Plutôt crever que d'être sarcastique envers moi-même. Oui.

Je m'envolerai tout seul, de crainte que mes ailes ne soient pas à moi.


...de crainte que mes ailes ne soient pas à moi...



Il n'y a rien à comprendre.

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