L'INSERM nous remixe 1984
Dans le rapport "Troubles des conduites chez l'enfant et l'adolescent",
l'INSERM prétend détecter chez le bébé de moins de 36 mois les signes
annonciateurs de la délinquance afin de les corriger ensuite.
Bien
qu'annonçant vouloir différencier "déliquance clinique" et "délinquance
légale" (sic), l'INSERM reconnaît elle-même que ces différences sont
ambiguës et qu'elle n'a pas suffisamment creusé la reflexion à ce
niveau (ce qui signifie très clairement que les facteurs sociaux sont
considérés comme génétiques et que si la société rend malade l'individu
c'est l'individu qu'il faut corriger et non la société). La
reconnaissance de cette bévue à le mérite de nous épargner la peine de
souligner le danger de ce genre de choses (entre autre l'impossibilité
de se révolter contre une société qui déclarera "malade cliniquement"
tout individu la remettant en cause).
Pour signer la pétition contre ce rapport :
http://www.pasde0deconduite.ras.eu.org/
Pour voir le rapport de l'INSERM (10 pages) :
http://www.inserm.fr/fr/presse/dossiers_presse/att00000407/DPTroubledesconduites.pdf
Pour voir le communiqué de l'INSERM (2 pages - où il est reconnu l'ambiguité de la démarche) :
[...]/CP_institutionnels/2006/att00003872/PointTroubledesconduites.pdf
Pour lire l'article du Monde :
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-747278,0.html
"Ce n'est pas un signe de bonne santé mentale d'être bien adapté à une société malade" (Krishnamurti - si jamais il existe une société parfaite)