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- Brouillon -
15 octobre 2006

Nietzsche - Considérations inactuelles III et IV


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Considérations inactuelles III et IV
(Nietzsche, Folio Essais, 1874) :
http://johannfr.free.fr/J/viewtopic.php?t=146

Comment souffrons-nous aujourd'hui ? Et si jamais nous n'avons plus besoin de l'art, c'est que nous ne souffrons plus, et, par conséquent, que la vie nous échappe. Et où souffrons-nous aujourd'hui ? Réhabiliter la souffrance.

Hum... Je ne sais pas écrire sur ces Considérations. Ca me semble trop énorme pour le moment. La IVème, sur Wagner, est très intéressante et l'on perçoit encore tous les thèmes à venir, qui pour le moment frappent à la tête de Nietzsche sans parvenir à à sortir pleinement.

Découverte d'un Nietzsche proche du "peuple" - distinction peuple/masse/individu - reconnu comme le véritable artiste et qui s'est vu dépossédé de toutes ses créations. Des thèmes de l'aliénation et de la dépossession de soi, par le truchement du sentiment ; que l'artiste doit réajuster.

Livre permettant de juger notre époque contemporaine. Prévoir une nouvelle section dans le blog.

La recherche permanente, encouragée et espérée d'un "compagnon" ou d'une "compagne" - d'une "âme soeur" - aujourd'hui, vue comme détournement de la souffrance d'un soi n'ayant plus à s'opposer à la société : le "compagnon" comme décharge permettant de supporter la détresse que produit sur soi la société ? Le "compagnon" comme permettant d'assurer le bon fonctionnement social ? Le "compagnon", enfin, comme oeillières sur soi ?

Pourquoi es-tu né maintenant ? Il faut être fort pour croire au hasard. Et, assurément, ce n'est pas la liberté.

Que dit encore Nietzsche ? Il fait de Schopenhauer l'exemplaire du génie et en tire des conclusions sur les qualités du génie - conçu comme somme d'instincts ordonnés par un plus puissant (de là l'idée de l'éducation qu'à Nietzsche). Cette première considération est légèrement moins intéressante que la deuxième, l'artiste, tel que le voit Nietzsche, étant plus puissant. "Wagner", prétexte semblant dépassé par tout ce que conçoit et sent l'auteur. Thèmes aussi de la musique et de la gymnastique (la danse).

Montaigne (lu, donc, à cette époque) est cité aux côtés de Schopenhauer. Goethe semble perdre de la valeur aux yeux de Nietzsche, et Rousseau est déjà pressenti comme ambigü. C'est la vie de Schopenhauer qui intéresse plus Nietzsche que sa philosophie proprement dite.

Ces considérations sont plus matûres que les précédentes. Visions de la culture (qui doit enfanter le génie) et de la nature (qui se dévoile à l'artiste génial dans un mouvement pudique tentant de cacher la nudité dans laquelle elle a été surprise).

Etc.

(que voulez-vous, il me manque encore un instinct centrifuge - et pour des résumés d'oeuvres ou des classements encyclopédiques, get out ; le fond et la forme étant indissociables, donc Nietzsche ne pouvant dire autrement ce qu'il dit, trahir l'un c'est trahir l'autre. Et trahir la sienne, fut-elle faible, c'est se trahir soi)

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