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- Brouillon -
14 janvier 2006

Billet d'humeur

Ce matin, ça va. Encore une étrangeté. "Il y a des mouvements en nous, inconstants et inconnus" (Montaigne, livre III, chapitre XIII).

J'ai longtemps pensé imaginé rêvé que j'étais dans tes bras, couchés. (ça me semble vraiment stupide d'écrire ça...). J'étais bien. Tranquille et heureux. Je ne savais pas tellement quoi dire, alors je te passais des mots par écrit. Enfin, juste un. Et puis, je ne peux pas parler pour toi, c'est dangereux.

Je ne crois pas réellement aux prémonitions ou ce genre de choses. Mais c'est étonnant oui. Oui. La pensée d'une personne m'est venue presque malgré moi. Sans que je comprenne, j'essayais de m'en débarasser, ce n'était pas à elle que je voulais penser - parasite. Et puis cette personne est revenue ce matin même sur un forum après 3 semaines d'absence.
C'est bizarre. Pas envie de m'étendre là-dessus, je le garde dans un coin de mémoire.

Bon. Je crois que je vais réussir à travailler ce matin. Et puis, il faut que je parte d'où je suis, même si je rate mon "diplôme". Je raconte vraiment des bêtises inintéressantes en ce moment. Je viens de chercher une citation de Montaigne qui conseille de laisser aller cela, les bêtises, sans s'en formaliser, du moment qu'on le sait bien.
On n'imagine pas combien Montaigne est doux pour se débarasser sans haine, sans violence de la culpabilité à tous niveaux. On n'imagine pas. Je retrouverai peut-être cette citation.

J'ai retrouvé la citation, ce n'est pas exactement ce que j'en disais (comme toujours) : "Je ne suis pas obligé à ne dire point de sottises, pourvu que je ne me trompe pas à les connaître. Et de faillir à mon escient, cela m'est si ordinaire que je ne faux guère d'autre façon : je ne faux jamais fortuitement" (livre II, chapitre XVII).

Viens m'importuner en pensée bientôt s'il te plaît.

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